L’ancien Hells Angels de la section de Québec maintenant membre des Nomads du Nouveau-Brunswick, Emery Martin, a été condamné lundi à sept ans et demi d’emprisonnement pour complot en vue de faire le trafic de la cocaïne et gangstérisme, a annoncé la Gendarmerie royale du Canada du Nouveau-Brunswick.

La Couronne demandait huit ans pour Martin mais le juge de Bathurst qui a condamné le motard a réduit sa peine de six mois en raison de ses conditions de détention difficiles.

Toutefois, en soustrayant la période de temps passé en détention préventive, qui est calculée en temps et demi, il reste à Martin environ deux ans et demi à purger.

C’est en juin dernier que Martin a reconnu sa culpabilité aux chefs déposés contre lui.

Il avait été arrêté en juin 2018 dans la foulée de deux enquêtes baptisées J-Thunder et J-Thunderstruck, menées par les divisions des crimes graves et du crime organisé de la GRC du Nouveau-Brunswick, avec l’aide des enquêteurs de l’Escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO) dirigée par la Sûreté du Québec.

Ces enquêtes ont visé des réseaux actifs dans la péninsule acadienne et les comtés de Restigouche, Madawaska et Victoria, selon un communiqué de la GRC.

Durant leurs investigations, les limiers ont saisi plus de cinq kilogrammes de cocaïne et plus de 900 000 $ en argent canadien.

  • Une partie de l’argent saisi durant les enquêtes.

    PHOTO FOURNIE PAR LA GRC

    Une partie de l’argent saisi durant les enquêtes.

  • Des kilogrammes de cocaïne saisis durant les enquêtes de la GRC.

    PHOTO FOURNIE PAR LA GRC

    Des kilogrammes de cocaïne saisis durant les enquêtes de la GRC.

1/2
  •  
  •  

Emery Martin, qui est originaire de Sainte-Anne-de-Madawasca au Nouveau-Brunswick, a été condamné à 15 ans d’emprisonnement en 2015 après avoir plaidé coupable à un chef réduit de complot pour meurtre dans la foulée de l’opération SharQc effectuée par la SQ contre les Hells Angels en avril 2009.

Il a également été condamné à une peine de dix ans de pénitencier en 1997 pour une affaire de complot et de possession de stupéfiants.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.