Un ancien membre de l’escadron de la mort nazi qui vit aujourd’hui au Canada a demandé la remise de son audience d’expulsion.

L’avocat de Helmut Oberlander plaide que le gouvernement fédéral a retenu des renseignements cruciaux pendant dix ans et aurait dû les publier.

La Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada mène une audience pour déterminer si M. Oberlander peut rester au Canada ou doit être renvoyé en Allemagne.

L’homme âgé de 97 ans, qui est né en Ukraine et qui vit aujourd’hui à Waterloo en Ontario, était membre d’un escadron de la mort nazi qui agissait derrière la ligne de front de l’armée allemande dans les territoires occupés de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il affirme qu’il a été enrôlé dans ses fonctions à l’adolescence et qu’il n’a participé à aucun meurtre.

Dans une section confidentielle d’un rapport sur les crimes de guerre au Canada, il est indiqué qu’il n’existe aucune preuve que M. Oberlander a participé à des exécutions ou a tiré un coup de feu vers quelqu’un durant la guerre, a avancé son avocat, Ronald Poulton.

Le ministère de la Justice a indiqué que M. Oberlander a reçu ce document il y a 35 ans et que l’audience ne devrait pas être remise.

M. Poulton a affirmé hier que son client était incapable d’assurer sa défense en raison de son état mental et qu’il était inapte à comparaître.