En écho aux autorités, le père d’Antoine Paquin sollicite l’aide de la population pour retrouver son fils, un homme de 22 ans dont le corps n’a jamais refait surface après que son embarcation eut sombré, il y a plus de six mois, dans les eaux du lac des Deux-Montagnes après une activité de pêche.

« S’il vous plaît, regardez les cours d’eau. Ça nous donnerait un bon coup de main », a soufflé Christian Paquin au bout du fil, après une rude journée.

La Sûreté du Québec et lui sont retournés samedi sur les lieux du drame, profitant de l’ouverture de plusieurs marinas pour aller à la rencontre des plaisanciers et des riverains. Au petit matin, des policiers à bord de plusieurs embarcations nautiques de la Sûreté du Québec ont sillonné le lac des Deux-Montagnes.

« Nous sommes présents avec trois bateaux et deux motomarines qui sillonnent les plans d’eau de ce secteur afin de sensibiliser l’ensemble des citoyens et plaisanciers sur place aux indices pouvant permettre de localiser Antoine Paquin », a indiqué la sergente Hélène Nepton, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

En novembre dernier, Antoine Paquin était parti en excursion de pêche avec son ami Dylan Auger sur le lac des Deux-Montagnes lorsque leur embarcation a chaviré. Le corps de ce dernier a été retrouvé le 19 avril à plus de 50 km d’où il avait été vu pour la dernière fois, soit entre Saint-Placide et Laval, a rappelé la sergente Nepton.

« Ça fait déjà un mois, plus les jours passent, plus c’est difficile », confie M. Paquin. Il appelle à la vigilance sur la rivière des Prairies, la rivière des Mille-Îles, le lac Saint-Louis et, évidemment, le lac des Deux-Montagnes.

« Donc, on demande aux usagers de nous signaler tout indice qui pourrait être lié à Antoine Paquin. Ça pourrait par exemple être une espadrille ou une casquette. On invite les citoyens à communiquer à ce moment-là avec le 911 », a dit la porte-parole de la SQ.

Les recherches tout comme l’enquête de la SQ dans ce dossier se poursuivent, notamment avec l’appui de bénévoles formés en la matière.

« Ce sont une enquête et des recherches qui se poursuivent, mais pas toujours sur le terrain et dépendamment où les indices nous mènent, a souligné la sergente Hélène Nepton. Il y a plusieurs recherches qui ont été faites depuis le mois de novembre et ça se poursuit. »

avec Léa Carrier, La Presse