Un véhicule de la Société de transport de Montréal (STM) est entré mardi soir en collision avec une autre automobile, avec à son bord une femme de 33 ans qui est enceinte. Celle-ci a été transportée en centre hospitalier pour y subir des tests médicaux, mais on ne déplore toutefois aucun blessé majeur.

Les faits se sont produits un peu avant 18 h 30, dans le secteur de Saint-Léonard, dans l’est de la métropole. Selon la porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Véronique Comtois, le véhicule des inspecteurs de la STM circulait en direction nord sur le boulevard Langelier quand l’accident a eu lieu. À ce moment, la femme de 33 ans, elle, roulait en direction ouest sur la rue Jean-Talon.

« Il n’y a pas de danger pour la vie de personne, mais comme la femme était enceinte, elle a passé des tests au niveau de sa grossesse. Nous sommes en attente de ces résultats », a indiqué Mme Comtois à ce sujet.

Des enquêteurs ont été envoyés sur les lieux pour tenter d’éclaircir les circonstances et les causes exactes de cet évènement. En fin de soirée, mardi, il était encore « trop tôt » pour s’avancer sur une hypothèse quant à la nature de la collision.

Sur place, les agents de la société de transport, eux, ont subi des blessures mineures. Ils ont tout de même été transportés dans un centre hospitalier.

Voiture incendiée dans Côte-Saint-Luc

Presque au même moment, peu après 18 h 30, un véhicule a été incendié sur l’avenue Midway dans Côte-Saint-Luc, non loin du chemin Windfall. Les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) sont intervenus pour éteindre le feu. Ils considèrent l’incident comme étant « suspect ».

Le véhicule, qui comporte des dommages importants, était stationné dans une entrée privée au moment des faits. D’après la police de Montréal, les flammes se sont propagées pour atteindre « au moins une autre » voiture, mais celle-ci a subi des dommages nettement moins importants.

Chose certaine : le véhicule incendié sera remorqué pour que les enquêteurs puissent procéder à une expertise. « On se doute que ce pourrait être criminel, mais la suite de l’enquête va permettre d’en savoir un peu plus », a dit Véronique Comtois, soulignant que des témoins pourraient aussi être rencontrés.