(Montréal) On ne craint plus pour la vie de deux des trois personnes blessées lors de deux tentatives de meurtre survenues en l’espace d’une demi-heure, au petit matin dimanche, dans l’arrondissement de Ville-Marie à Montréal.

Les deux évènements seraient reliés, a indiqué l’agent Benoît Boisselle, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Dans les deux cas, une bagarre a éclaté à l’extérieur entre différents individus, d’abord vers 3 h 10 dimanche à l’intersection de l’avenue Viger et de la rue Sanguinet.

Les policiers sont arrivés sur les lieux après plusieurs appels à la 911. Ils y ont découvert un homme dans la vingtaine étendu au sol. Ce dernier avait été poignardé au haut du corps et il était dans un état critique lors de son transport à l’hôpital. Son état de santé était toujours considéré « sérieux » vers 8 h 50, a indiqué un autre porte-parole du SPVM, l’agent Raphaël Bergeron.

« Quand les policiers sont arrivés, toutes les personnes impliquées avaient quitté les lieux, donc aucune arrestation, aucun suspect possible et aucun témoin », a précisé l’agent Boisselle.

Le mystère s’est toutefois éclairci vers 3 h 45 après d’autres appels au 911 pour une autre bagarre violente, mais à l’intersection de la rue Saint-Urbain et du boulevard René-Lévesque.

Cette fois, plusieurs témoins étaient toujours sur place à l’arrivée des policiers, ainsi que deux autres victimes, grièvement blessées.

Il s’agit de deux hommes, dans la vingtaine également, dont l’un avait été poignardé au haut du corps et l’autre sauvagement battu, au point d’être retrouvé inconscient. Ils ont tous deux été transportés à l’hôpital dans un état jugé critique.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le dernier jeune homme qui avait été poignardé est le suspect de la première tentative de meurtre.

« Suite à l’enquête des policiers sur place, ils ont remarqué que les deux évènements sont reliés et que les mêmes personnes sont impliquées », a confirmé l’agent Benoît Boisselle.

Deux périmètres de sécurité ont été érigés sur le boulevard René-Lévesque, forçant la fermeture de deux tronçons du boulevard René-Lévesque, l’un entre le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Urbain et l’autre près de la rue Jeanne-Mance.

Les enquêteurs du SPVM avaient déjà commencé à interroger les témoins. L’enquête se poursuit.