(Halifax) Les progrès de l’enquête sur le carnage qui a fait 22 victimes les 18 et 19 avril derniers en Nouvelle-Écosse ont permis d’identifier l’établissement commercial qui a servi à faire les décalques de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui ont été apposés sur le véhicule du tireur.

La GRC rapporte lundi que ces décalques ont été réalisés sans la permission du propriétaire du commerce. Tant ce dernier que la personne qui a réalisé les décalques coopèrent avec la police.

L’usage par l’assassin d’un véhicule qui ressemblait à une véritable auto-patrouille de la GRC lui a permis de brouiller les pistes pendant un certain temps.

La GRC ajoute que lorsque le tireur a quitté le secteur de Portapique le 18 avril, il était en possession de deux armes de poing semi-automatiques et de deux fusils semi-automatiques. L’une des armes provenait du Canada et la police croit que les autres armes retrouvées avaient été acquises aux États-Unis.

Il reste aux policiers à déterminer où et comment le tireur s’est procuré les armes.

D’autre part, la GRC croit que pour allumer plusieurs incendies lors de sa cavale meurtrière, le tireur a utilisé un accélérateur. D’après des déclarations de témoins, l’individu gardait une importante quantité d’essence dans sa propriété à Portapique.

La police fédérale ajoute que les enquêteurs ont parlé jusqu’ici avec 500 témoins et qu’ils poursuivent les entrevues à propos de cette tragédie. Ils cherchent à s’entretenir avec toute personne qui aurait pu avoir un conflit personnel ou professionnel avec le tireur.

La funeste cavale du tireur a duré 12 heures, sur une distance approximative de 90 kilomètres.