Audrey Gagnon, dont la fillette de deux ans avait été retrouvée morte dans un conteneur à déchets à Québec en avril 2018, a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 14 ans.

La jeune mère, aujourd’hui âgée de 25 ans, s’est reconnue coupable du meurtre non prémédité de la petite Rosalie, mercredi au palais de justice de Québec. Elle a également plaidé coupable à l’accusation d’outrage à un cadavre, un geste pour lequel elle écope cinq ans de bagne, mais cette peine sera purgée concurremment à la précédente.

Le juge Carl Thibault, de la Cour supérieure, a ainsi entériné la suggestion commune de la Couronne et de la défense.

Ce plaidoyer vient mettre un terme aux procédures et évitera la tenue d’un procès, qui devait s’ouvrir dans un mois.

L’affaire avait secoué la province en entier. C’est un passant qui avait d’abord retrouvé la poussette ensanglantée de l’enfant. Les policiers avaient ensuite retracé la mère qui les avait ultimement menés au conteneur à déchets, dans l’arrondissement Charlesbourg, où se trouvait le corps de l’enfant.

Selon les éléments de preuve présentés par la Couronne, Rosalie Gagnon a été poignardée à 32 reprises et possiblement étranglée.