Les enquêteurs de l’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé (UMECO) de la Gendarmerie royale du Canada mènent depuis tôt mercredi matin plusieurs perquisitions à Montréal, à Laval et en Montérégie.  

Au total, une centaine d’enquêteurs de la police fédérale participent à ces perquisitions effectuées en cours d’enquête et qui ne se solderont pas par des arrestations mercredi.  

Les policiers exécutent neuf mandats de perquisition visant huit sites différents.

Vêtus d’une combinaison, des enquêteurs sont notamment intervenus dans un bâtiment résidentiel du boulevard Lite à Laval. Les enquêteurs fédéraux sont assistés des policiers et des pompiers de la Ville de Laval.

Le réseau TVA soutient que l’enquête est reliée au trafic de fentanyl, mais le porte-parole de la GRC à Montréal, le caporal Charles Poirier, n’a pas confirmé cette information.  

De telles combinaisons sont habituellement portées par les policiers lorsque ceux-ci interviennent sur les lieux d’un laboratoire, mais le caporal Poirier a précisé à La Presse
que dans ce cas-ci, il ne s’agit pas d’un démantèlement.  

La lutte au trafic de fentanyl, qui est un opioïde 40 fois plus puissant que l’héroïne et qui fait des ravages aux États-Unis et dans l’Ouest canadien, est actuellement l’une des priorités de l’UMECO de la Division C de la GRC.  

Depuis que la Cour suprême a prononcé l’arrêt Jordan en 2016, qui limite la durée des procédures judiciaires, les corps de police ont modifié leurs façons de faire.  

Ils effectuent davantage de perquisitions en cours d’enquête pour accumuler leur preuve et être prêts à divulguer celle-ci au moment où les suspects seront arrêtés et accusés.  

Pour joindre Daniel Renaud, composez-le (514) 285-7000, poste 4918, écrivez à
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