(Québec) L’ex-conjoint d’une femme brûlée vendredi soir à Québec a comparu dimanche matin, par voie téléphonique, au lendemain de son arrestation à Drummondville.

Frej Haj Messaoud a été formellement accusé de tentative de meurtre et voie de fait grave. Il devrait revenir devant le tribunal au palais de justice de Québec lundi, a indiqué l’agent Étienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) par voie de communiqué.

L’homme de 39 ans a été arrêté vers 11h35 samedi par des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) devant un commerce de restauration rapide sur la rue Girardin à Drummondville, à proximité de l’autoroute 20, à environ 150 kilomètres de la capitale québécoise.

La victime dans cette affaire, âgée de 27 ans, a subi d’importantes brûlures, notamment au visage, au dos et aux mains. Elle luttait toujours pour sa vie deux jours après le drame.

Ces événements tragiques sont survenus vendredi soir sur la rue Arago, dans le quartier Saint-Sauveur, à Québec.

Plusieurs personnes ont été témoins du drame, dont sa mère et ses propres enfants. Ils ont vu le suspect mettre le feu à la jeune femme avant de prendre la fuite. Ce dernier était activement recherché depuis.

Les jeunes enfants ont été pris en charge par leur grand-mère. Ils ont été amenés dans un centre hospitalier par mesure préventive, mais n’ont pas été blessés selon le porte-parole du SPVQ.

Des passants ont tenté de venir en aide à la victime pour éteindre les flammes avec des couvertures.

Suspension

Dans un communiqué de presse transmis dimanche après-midi, Taxi Coop Québec offre son entière collaboration aux services policiers.

Frej Haj Messaoud était un chauffeur de taxi à l’emploi d’un des membres de Taxi Coop Québec, qui lui détient un permis de propriétaire de taxi.

Même si l’accusé n’est pas membre de la coopérative, il a été suspendu à titre de chauffeur de taxi, en attendant la suite des procédures judiciaires le concernant. L’entreprise précise « qu’une personne avec un dossier criminel ne peut être chauffeur de taxi et qu’une condamnation signifierait l’exclusion ».

Le directeur général de Taxi Coop Québec, Martin Noël, a aussi offert tout le soutien de l’entreprise aux personnes affectées par ce drame.