(Montréal) Un homme de la Nouvelle-Écosse qui avait été emprisonné au Népal pour avoir agressé sexuellement un garçon de neuf ans a été accusé au Québec d’avoir omis de signaler son emplacement aux autorités à son retour au Canada.

Ernest Fenwick MacIntosh, qui a plaidé non coupable, doit revenir devant le tribunal à Montréal le 18 septembre. Son avocat, Luc Simard, n’était pas disponible mardi pour commenter le dossier.

L’homme avait été extradé de l’Inde vers le Canada en 2007 pour faire face à des accusations d’«attentat à la pudeur» et de «grossière indécence» liées à des allégations d’agressions sexuelles envers des garçons dans les années 1970 au Cap-Breton.

À l’issue de deux procès distincts, il a été reconnu coupable d’avoir molesté quatre garçons en Nouvelle-Écosse, mais ces verdicts ont été annulés en avril 2013 par la Cour suprême du Canada parce que les procédures avaient été trop longues.

Ernest Fenwick MacIntosh a été arrêté l’année suivante, cette fois au Népal; il aurait attiré un garçon de 9 ans dans un hôtel pour obtenir des faveurs sexuelles. Reconnu coupable d’agression sexuelle dans ce pays, il a été condamné en 2015 à sept ans de prison. À l’époque, il avait 71 ans.

Des documents du tribunal indiquent que M. MacIntosh aurait omis de signaler son adresse aux autorités canadiennes en octobre 2018. Il a été accusé quelques semaines plus tard.