Une demande d’action collective a été déposée ce vendredi par des sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Ceux-ci estiment que c’est la négligence des autorités publiques qui a mené au bris de la digue de la 27e avenue.

Le groupe réclame des dommages compensatoires de 350 000 $ pour chaque membre de l’action en réponse aux dommages subis par leur domicile, de même que 50 000 $ en dommages punitifs pour compenser la « violation de leurs droits fondamentaux », peut-on lire dans le document déposé à la Cour supérieure.

Le groupe, représenté par le citoyen Richard Lauzon, propriétaire de deux maisons dans la zone inondée, s’en prend à la Ville, mais également à la MRC de Deux-Montagnes et au gouvernement du Québec.

Citant des montées récurrentes des eaux en 2009, 2011, 2017 et 2019, la demande d’action collective invoque la responsabilité de « voisinage » de la MRC et de Québec ; ceux-ci se trouvent à être « le gardien de l’eau » et « doivent agir comme des propriétaires et tout mettre en œuvre pour que leurs voisins ne souffrent pas de leurs actions, ou de leurs omissions d’actions », résumé en entrevue Me Gérard Samet, dont le cabinet signe le document.

Quant à la Ville, elle « n’a pas engagé les travaux nécessaires pour éviter la catastrophe et le mauvais état de la digue de protection », précise la requête.