(Ottawa) Le procès de Joshua Boyle sera reporté de quelques semaines, voire plusieurs mois, alors qu’un tribunal supérieur doit déterminer si les antécédents sexuels de l’accusé avec sa femme sont admissibles en preuve.

L’ex-otage canadien en Afghanistan est accusé de crimes commis contre sa femme, Caitlan Coleman, notamment de voies de fait, d’agressions sexuelles et de séquestration.

Les crimes allégués auraient été commis à la fin de 2017, après le retour au pays du couple, qui venait de passer cinq ans aux mains d’extrémistes en Afghanistan. Le couple avait été enlevé pendant un voyage de randonnée en Asie centrale.

L’avocat de Mme Coleman, Ian Carter, demande à la Cour supérieure d’infirmer une décision du juge au procès, qui est instruit en Cour de l’Ontario. Le juge Peter Doody avait autorisé M. Boyle à présenter des éléments de preuve concernant certaines pratiques sexuelles « consenties » avec son épouse.

Le juge Doody a donc annoncé mercredi matin que la contestation de Me Carter suspend automatiquement le procès, le temps que la Cour supérieure étudie la demande de révision.

Le juge a estimé que l’examen de la requête et les éventuels appels ultérieurs pourraient suspendre le procès pendant plusieurs mois.