(Québec) Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a annoncé, lundi matin, l’ouverture d’une enquête interne après la diffusion dans certains médias d’images montrant un policier, avec un extincteur dans les mains, escortant l’homme accusé d’avoir mis le feu à son ex-conjointe vendredi soir à Québec.

Les images de policiers munis d’un extincteur accompagnant Frej Haj Messaoud ont fait croire à une blague de mauvais goût, dimanche.

Dans un communiqué transmis aux médias, le SPVQ dit avoir pris connaissance des images et assure qu’il prend la situation au sérieux.

« Bien que la scène pourrait laisser croire qu’il s’agit d’une mauvaise blague de la part des policiers, il serait prématuré d’en tirer des conclusions immédiates sans avoir pris le temps de faire une enquête pour établir l’ensemble des faits et des circonstances entourant cet événement », affirme le SPVQ.

La Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec a publié dimanche soir un communiqué affirmant que cet extincteur constituait « une mesure de sécurité préventive » lors du transfert de Frej Haj-Messaoud, au lendemain de son arrestation à Drummondville.

« Ne pouvant ignorer la possibilité que des gens se soient rassemblés pour faire subir à l’accusé le même sort qui a été réservé à son ex-conjointe, les policiers à la détention ont demandé aux policiers d’apporter un extincteur lorsqu’ils accompagnaient l’accusé à l’extérieur », peut-on lire dans le communiqué de la FPPVQ.

Son président, Marc Richard, a déploré « qu’on tente de faire croire que des policiers aient manqué de professionnalisme à ce point ».

Frej Haj Messaoud a comparu au palais de justice de Québec, lundi matin, pour répondre à des accusations de tentative de meurtre et voies de fait grave.