(Sydney) La police australienne accuse une Canadienne d’avoir tenté d’importer de la cocaïne après la découverte d’environ 12 kilos de la drogue dissimulés dans ses bagages.

La femme de 42 ans venait d’atterrir avec son fils à l’aéroport international de Sydney, dimanche, lorsque les agents des services frontaliers ont fouillé ses bagages, selon la police fédérale australienne.

Les autorités qui ont passé les trois grandes valises de la femme aux rayons X ont alors découvert « plusieurs anomalies ».

« Les agents ont découvert une substance poudreuse blanche dissimulée dans la doublure des valises », a déclaré la police dans un communiqué.

Des tests ont été effectués, et ont déterminé que la dame transportait environ 12 kilos de cocaïne.

Elle a donc été accusée d’avoir importé de la drogue en quantité commerciale, indique la police — un crime passible d’une peine d’emprisonnement à vie.

La police n’a pas précisé d’où venait la femme au Canada.

La Canadienne devait comparaître à Sydney lundi.

La police dit travailler avec le consulat canadien et les services familiaux et communautaires de la Nouvelle-Galles-du-Sud pour déterminer comment prendre soin de son fils en attendant son retour au Canada.

Un porte-parole d’Affaires mondiales Canada a affirmé que les responsables canadiens étaient en contact avec les autorités locales et fournissaient des services consulaires à la femme et à sa famille. John Babcock n’a pas pu fournir d’autres détails pour des raisons de confidentialité.

En 2016, trois Québécois avaient également été accusés d’avoir importé de la cocaïne en Australie. Mélina Roberge, Isabelle Lagacé et André Tamine avaient été arrêtés après que le navire de croisière Sea Princess, à bord duquel ils voyageaient, eut accosté à Sydney.

Les autorités australiennes avaient découvert — à l’aide de chiens renifleurs — 95 kilos de cocaïne dans leurs valises, une quantité évaluée à 31 millions de dollars australiens (environ 30,5 millions CAN).

Les trois accusés avaient plaidé coupables et purgent actuellement leur peine.