Un juge a rejeté la contestation d'une poursuite pour agression sexuelle qui a été intentée par une actrice torontoise contre le producteur déchu Harvey Weinstein, son ancienne assistante et deux entreprises de divertissement.

L'ancienne assistante de M. Weinstein, Barbara Schneeweiss, avait intenté la contestation, arguant que les allégations contre elle étaient couvertes par un délai de prescription, maintenant échu.

L'actrice torontoise, qui ne peut être nommée, allègue dans sa requête qu'elle a été agressée sexuellement par M. Weinstein il y a près de vingt ans.

Elle accuse Mme Schneeweiss d'avoir organisé la rencontre avec M. Weinstein en 2000, même si elle savait que cet entretien pourrait mener à une agression sexuelle.

L'avocat de Barbara Schneeweiss avait plaidé plus tôt cette semaine que bien que les délais de prescription aient été abolis pour les dossiers d'agression sexuelle, les gestes de sa cliente n'avaient pas été nécessairement commis «en lien» avec une agression sexuelle.

Le juge Patrick Monohan a statué vendredi que les allégations contre Mme Schneeweiss étaient manifestement liées à une agression sexuelle présumée, donc qu'elles ne devraient pas faire l'objet d'un délai de prescription.

Les allégations contre Harvey Weinstein et Barbara Schneeweiss n'ont pas été prouvées devant les tribunaux. Aucun mémoire de la défense n'a été rempli dans cette affaire.