Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) recherche des victimes potentielles d'Erik Branz, 46 ans, qui a été arrêté le 12 octobre pour un cas de production de pornographie juvénile et d'agressions sexuelles à l'endroit d'une personne vulnérable.

L'enquête amorcée par les autorités en mai visait a priori des plaintes de voyeurisme impliquant l'homme. Le travail des enquêteurs a néanmoins mené à la découverte de matériel considéré comme de la pornographie juvénile sur du matériel informatique appartenant au suspect. Poussant ses démarches, la police a aussi trouvé des images d'une agression sexuelle non rapportée sur une adolescente ayant une déficience intellectuelle sévère. 

«Le suspect travaillait comme laveur de vitres. Lors de l'exécution des travaux de lavage dans la résidence privée de la victime, il en profitait pour l'agresser sexuellement tout en filmant ses gestes», explique le SPVM. Les crimes reprochés auraient pu avoir été commis entre mai 2010 et octobre 2017 à l'époque où la victime était encore adolescente. 

Les enquêteurs de l'Unité exploitation sexuelle, volet pornographie juvénile et leurre de la section des crimes majeurs du SPVM ont des raisons de croire qu'Erik Branz aurait pu faire d'autres victimes dans le secteur du centre ouest de l'île de Montréal. 

L'homme a le teint pâle, il mesure 1,75 mètre (5'9'') et pèse 68 kilogrammes (150 lb). Il a les cheveux bruns, le front dégarni et s'exprime en anglais. Toute personne qui aurait été victime d'Erik Branz ou qui connaît quelqu'un qui aurait pu l'être est invitée à se rendre au poste de police de son quartier ou communiquer avec le 9-1-1. 

Erik Branz a comparu le 13 octobre au palais de justice de Montréal. Il a renoncé à sa demande de libération, le 19 octobre. L'homme restera donc détenu jusqu'à son retour prévu en cour, le 9 novembre.

- Avec Louis-Samuel Perron