Henri Provencher, le grand-père de Cédrika, qui a connu «un peu» Ugo Fredette, le suspect de l'enlèvement du petit Louka Fredette, dans le cadre de la réalisation d'un documentaire sur la disparition de sa petite-fille, s'est adressé directement à lui sur Facebook, jeudi soir.

«Message à Ugo, Te connaissant, je fais appel à ton coeur de père, ne commet pas l'irrémédiable, remet ton enfant aux policiers sans plus tarder, pour qu'il soit en toute sécurité. Merci d'agir en père responsable Ugo. Pense à ton enfant.

Je demande à tous ses contacts de lui faire parvenir ce message, en espérant qu'il le reçoive Un enfant n'a pas de prix. Merci de Partagez et partagez encore. SVP.»

Rejoint par La Presse, M. Provencher a expliqué qu'il tenait à lui demander de «ramener son enfant aux policiers, en s'adressant à son coeur de père».

«Je pense qu'il aimait beaucoup son enfant et la meilleure façon de le protéger c'est de le rendre aux policiers, selon moi», a indiqué M. Provencher qui dit n'avoir «eu aucune nouvelle de lui depuis un très bon bout de temps.»

«Il en parlait (de son enfant) quand j'assistais à leurs séquences (...) Je veux le ramener tout simplement à la réalité et lui dire qu'un enfant ne doit pas subir les oeuvres des parents, quand les parents s'entendent ou ne s'entendent pas, c'est pas l'affaire des enfants. (...) Si lui, il a des choses à affronter comme adulte, ça le regarde lui et pas son enfant, tout simplement», a poursuivi calmement M. Provencher.

Ugo Fredette collaborait à un documentaire sur le cas de Cédrika Provencher avec Stéphan Parent. Le projet, qui avait au départ reçu l'approbation de la famille, devait initialement servir à retrouver l'enfant disparue il y a 10 ans à Trois-Rivières, mais aurait évolué avec la découverte des ossements de Cédrika en 2015.

Henri Provencher a confirmé que la famille a «décidé qu'il (le documentaire) ne devait pas avoir lieu tout simplement», sans vouloir préciser pourquoi. «Je ne veux pas mélanger les choses ce soir», a-t-il indiqué.

Capture d'écran

Le message d'Henri Provencher publié sur Facebook