La thèse de la disparition volontaire est la principale piste envisagée par les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) pour expliquer la disparition de Karine Major, dont on est sans nouvelles depuis mardi.

Selon le sergent Claude Doiron, porte-parole de la SQ, la jeune femme de 26 ans pourrait avoir pris la décision de «prendre du recul, de s'isoler ou de faire le point sur sa vie».

Il ajoute toutefois que les enquêteurs ne ferment pas pour autant les yeux sur d'autres hypothèses, dont celle de l'acte criminel.

Un poste de commandement mobile de la SQ a été déployé lundi à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, afin de recueillir des informations du public.

M. Doiron indique que plusieurs personnes sont venues à la rencontre des enquêteurs et que de nombreuses informations sont vérifiées sur le terrain.

Les autorités croient que Karine Major pourrait se trouver à Cacouna, puisque c'est là que son téléphone cellulaire s'est connecté pour la dernière fois à une tour de transmission.

Mme Major se déplacerait avec son véhicule de marque Nissan Micra, de l'année 2015 et de couleur rouge. M. Doiron demande au public de garder l'oeil ouvert, puisqu'il s'agirait d'un modèle peu répandu.

Karine Major a été vue pour la dernière fois mardi dernier peu avant midi, alors qu'elle quittait son domicile de Rimouski pour se rendre à Amqui, à une quarantaine de kilomètres de chez elle, où elle occupe un emploi de chimiste.

Elle ne se serait toutefois pas présentée à son lieu de travail.

Une caméra de surveillance a capté sa présence à l'intersection de l'avenue de la Cathédrale et de la 2e Rue à Rimouski. Elle aurait fait le plein d'essence à cet endroit.

Ses proches ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité.

Karine Major mesure 5 pieds 8 pouces et pèse environ 175 livres. Elle a les cheveux châtains et les yeux bruns.

Au moment de sa disparition, elle portait des jeans bleus, un chandail turquoise et une veste grise.