Une victime d'agression sexuelle poursuit la province de Terre-Neuve-et-Labrador, alléguant que la police n'a pas été en mesure d'avertir dûment le public qu'un prédateur sexuel traquait les jeunes femmes au centre-ville de Saint-Jean.

L'étudiante de 23 ans venait de terminer son dernier examen avant les vacances des Fêtes lorsqu'elle a rejoint des amis dans un bar du centre-ville, en décembre 2012.

À la fin de la soirée, après avoir quitté le bar, elle a été agressée sexuellement par un homme à la pointe d'un couteau.

Selon son avocate, Allison Conway, l'agresseur, Sofyan Boalag, 37 ans, aurait fait six victimes entre septembre et décembre 2012.

La plaignante dit que les victimes avaient un profil semblable, que les attaques se sont produites dans des lieux et des circonstances similaires et que la police aurait dû en faire davantage pour avertir la population.

La Force constabulaire royale de Terre-Neuve, qui refuse de commenter l'affaire, avait diffusé un communiqué de presse quelques jours avant l'attaque de l'étudiante de 23 ans en décembre 2012.

Dans ce communiqué, il était écrit que la police recherchait un suspect non identifié qui était peut-être responsable d'une série d'agressions sexuelles au centre-ville de Saint-Jean.

Jusqu'à présent, Sofyan Boalag, un algérien qui fait face à la déportation, a été reconnu coupable de trois chefs d'agression sexuelle armée, mais aussi d'avoir étranglé la jeune femme de 23 ans, jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.

La cliente d'Allison Conway fait valoir que les blessures psychologiques dont elle souffre depuis l'attaque sont inguérissables, et qu'elle éprouve toujours des douleurs physiques.