Raynald Leblanc l'admet : il est plus compliqué de commettre un vol quand les gens résistent. Sinon, il estime que l'impact chez les victimes, du moins les siennes, a été modéré, puisqu'il agissait avec une certaine courtoisie et n'arrivait pas avec un « fusil d'assaut chargé à bloc ».

C'est ce qui se dégage d'un rapport d'une psychiatre visant à évaluer la dangerosité de M. Leblanc. La Couronne demande à ce que l'homme de 42 ans, condamné dans le passé pour des vols qualifiés, soit déclaré délinquant dangereux.

M. Leblanc, toxicomane, commettait des vols pour payer sa drogue. Ainsi, à l'automne 2011, de soir, mais aussi de jour, il a dévalisé six bars du Plateau Mont-Royal. Avec un complice, il faisait irruption dans les bars et, sous la menace d'une fausse arme, s'emparait du contenu du coffre-fort.

M. Leblanc a été arrêté le 5 décembre 2011, lorsqu'un vol a mal tourné pour lui. Il a plaidé coupable à diverses accusations. M. Leblanc affirme qu'il veut se prendre en main, mais la psychiatre France Proulx n'est pas convaincue par ses bonnes paroles.

M. Leblanc est disposé à rencontrer la psychiatre pour un complément d'évaluation. Son dossier reviendra devant le tribunal le 2 mars.