Justin Bourque a admis qu'il ciblait les policiers quand il a abattu trois agents de la Gendarmerie royale du Canada en plus d'en blesser deux autres à Moncton, en utilisant un pistolet semi-automatique.

Une déclaration des faits présentée à la Cour du banc de la Reine indique que Bourque a utilisé un pistolet semi-automatique de type Poly Technologies Modèle M305, calibre 308 Winchester lors de la fusillade qui est survenue entre 19 h 18 et 20 h 13, le 4 juin.

Bourque a plaidé coupable, vendredi, à la Cour du banc de la Reine à Moncton à trois chefs d'accusation de meurtre au premier degré et à deux de tentative de meurtre.

L'homme de 24 ans sera de retour en Cour le 27 octobre alors que les déclarations des victimes et les rapports préalables seront entendus.

Les documents obtenus par La Presse Canadienne montrent que Bourque comprend que le procureur et lui devront donner plus de détails à l'audience de détermination de la peine.

Le juge en chef de la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick, David Smith, a déclaré à la Cour vendredi, que le Couronne allait demander trois condamnations à vie quant aux chefs de meurtre au premier degré, ce qui signifie que Bourque ne serait pas éligible à la libération conditionnelle avant 75 ans.

Les sergents Dave Ross, Fabrice Gevaudan et Douglas Larche ont été tués après avoir répondu à un appel qui affirmait qu'un homme se promenait avec des armes dans un quartier résidentiel du Nord-Ouest de Moncton.

Les sergents Éric Dubois et Darlene Goguen ont été blessés et ont reçu leur congé de l'hôpital un peu plus tard.