Il y a tout juste deux ans, Valérie Leblanc, 18 ans, était retrouvée sans vie dans un bois à proximité du CÉGEP de l'Outaouais.

En raison des nombreuses marques de violence sur son corps, les policiers ont pu confirmer que la jeune fille avait été victime d'un meurtre.

Même si les mois ont passé, le meurtrier de l'étudiante est toujours au large et les autorités interpellent à nouveau la population pour obtenir des informations qui pourraient permettre de faire avancer l'enquête dans ce dossier.

Le 23 août 2011, le corps brûlé et mutilé de la jeune femme a été retrouvé près du campus Gabrielle-Roy du CÉGEP de l'Outaouais, dans le secteur Hull.

L'autopsie pratiquée sur le corps de Valérie Leblanc a révélé qu'elle était décédée d'un traumatisme crânien. La thèse du meurtre ne faisait aucun doute.

Le sergent Jean-Paul Le May, du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG), souligne que des affiches placées à proximité du lieu du drame rappellent aux passants ce qui s'est passé. C'est aussi un outil pour inciter les citoyens à continuer de fournir des informations permettant d'identifier l'auteur du meurtre et selon le sergent Le May, des informations pertinentes sont encore régulièrement soumises à la police.

L'organisme Jeunesse au Soleil offre toujours une récompense pouvant atteindre 10 000 $ à toute personne qui fournirait des informations menant à l'arrestation et à la condamnation du meurtrier de Valérie Leblanc.