Denis Despeltau, ex-haut gradé de la SQ et aujourd'hui consultant, vient d'être remis en liberté à la suite de sa comparution au palais de justice de Montréal.

Quatre accusations ont été déposées contre lui, dont fraude et vol de plus de 5000 $ au détriment du gouvernement et de la Sûreté du Québec, ainsi que fabrication de faux documents.

Il devra aussi respecter plusieurs conditions de remises en liberté, dont un engagement sans dépôt de 500 $, ne pas communiquer avec plusieurs personnes visées par l'enquête, ni avec le personnel du secrétariat du Conseil du Trésor, rendre son passeport et ne pas quitter le Canada.

Sa comparution a été brève. Il n'a fait aucune déclaration.

Monsieur Despelteau avait été arrêté hier dans le cadre de l'enquête menée sur des présumés abus de confiance et détournements de fonds secrets au sein de la Sûreté du Québec. Il a été interrogé toute la journée et a passé la nuit en détention.

Son arrestations aurait été précipitée parce qu'il aurait eu l'intention de quitter le territoire. Ce qui étonne néanmoins certains de ses proches.

Trois autres ex-haut gradés sont dans la mire de l'équipe spéciale d'ex-policiers de la SQ, SPVM et GRC mandatée en décembre dernier par le bureau du ministre Stéphane Bergeron pour faire la lumière sur ce dossier troublant. Il s'agit de Richard Deschenes, patron de la SQ évincé de son fauteuil en octobre dernier, avant le terme de son mandat, de Steven Chabot, ex grand patron des enquêtes criminelles aujourd'hui à la retraite, et Jean Audette qui l'avait remplacé en 2010.

L'enquête se poursuit.



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