La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a ouvert sa propre enquête sur les allégations de harcèlement dont aurait été victime un défenseur des droits des anciens combattants récemment éjecté d'un groupe d'experts fédéraux.

L'investigation de la GRC a été initiée à la demande de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP), qui effectue de son côté une révision indépendante des récentes allégations de Harold Leduc.

Ce dernier avait provoqué une véritable tempête politique sur la colline l'an dernier en affirmant que des membres du Tribunal des anciens combattants (TAC) avaient divulgué des informations confidentielles sur son diagnostic de stress post-traumatique.

Il avait soutenu que cette fuite avait été orchestrée pour discréditer les décisions qu'il avait prises au tribunal, dont le mandat est de réviser les demandes d'indemnités d'anciens combattants qui ont été rejetées.

La CCDP avait auparavant ordonné au TAC de verser 4000 $ à M. Leduc, incluant les frais juridiques, pour le harcèlement qu'il avait subi.

Mais Harold Leduc soutient que le harcèlement n'a pas cessé, même si son poste n'a pas été renouvelé l'automne dernier.

Une porte-parole du TAC a affirmé qu'elle était au courant du dossier, mais qu'elle ne pouvait commenter celui-ci puisque les enquêtes sont toujours en cours.