Le drame qui a toutes les allures d'une funeste affaire conjugale à Saint-Anicet, en Montérégie, mystifie les proches des défunts, qui ne comprennent pas ce qui a pu entraîner ce couple sans histoire dans pareille tragédie.

En matinée lundi, la fille de Michel Dubreuil, 62 ans, et de Francine Racine-Dubreuil, 57 ans, s'est rendue chez ses parents, qu'elle a trouvé inanimés, manifestement atteints de projectiles d'arme à feu. Elle a immédiatement composé le 911.

La Sûreté du Québec confirme avoir trouvé une arme à feu dans la maison.

Les techniciens en scènes de crime auraient aussi récupéré une lettre qui pourrait aider les limiers à comprendre ce qui a causé ce drame. Pour l'instant, la thèse du meurtre suivi d'un suicide est celle que privilégie la police. Une analyse balistique sera aussi menée sur l'arme, afin de confirmer qu'il s'agit bien de celle qui a causé les blessures mortelles.

«On cherche toujours ce qui a pu se passer. On n'avait aucune indication, aucune raison de croire que ça n'allait pas entre eux, et on reste juste à côté», a brièvement indiqué le gendre du couple.

Francine Racine-Dubreuil travaillait à la mairie de Godmanchester, un village de cette région située entre Salaberry-de-Valleyfield et la frontière américaine.

«Elle était secrétaire-réceptionniste. Nous sommes trois à travailler à la mairie. On est une petite famille», dit une collègue de la défunte.

«Elle était un ange sur la terre. Je n'avais jamais vu une femme aussi fine. Son couple ne semblait pas mal aller. C'était un couple complice. Elle vivait pour lui, et il vivait pour elle», poursuit la femme, qui dit ne rien comprendre à ce qui s'est passé.