Un adolescent de 15 ans a été arrêté et accusé relativement à une vague d'agressions sexuelles commises dans un quartier de l'ouest de Toronto.

Selon la police, le garçon, qui ne peut être identifié, a été arrêté samedi soir. Il fait face à 14 accusations d'agression sexuelle et deux accusations de harcèlement criminel.

Les autorités disent avoir reçu depuis la mi-août les plaintes de 16 femmes qui disent avoir été agressées sexuellement dans le secteur des rues Bloor ouest et Christie.

Les incidents les plus récents auraient eu lieu le 20 octobre, et c'est à ce moment que l'accusé a été arrêté.

La plupart des victimes ont dit avoir été approchées par derrière et agressées par un homme qui a ensuite pris la fuite.

De jeunes policières ont accepté de se mêler incognito à la foule pour finir par mettre la main au collet du présumé agresseur.

«Il y a des femmes dans notre organisation qui prennent des risques, qui sont allées dans ce voisinage et ont choisi de s'exposer au risque, sachant que si elles accomplissaient leur mission, elles pourraient également être victimes d'une agression», a déclaré lundi le chef de la police, Bill Blair, en conférence de presse.

L'adolescent devait comparaître lundi devant le tribunal de la jeunesse.

Le directeur Blair n'a pas voulu donner plus de détails sur les agressions, arguant que l'affaire se trouve désormais devant les tribunaux.

«Ces crimes qui ont eu lieu durant le mois d'août puis plus tard à l'automne ont provoqué un fort sentiment de peur dans notre communauté», a-t-il dit.

La police a précisé qu'un mandat de perquisition avait également été exécuté dimanche soir, mais n'a pas voulu indiquer où l'opération avait eu lieu.

À la suite de l'arrestation, les autorités ont contacté l'ensemble des victimes, la dernière ayant été rejointe tôt lundi matin.

Les enquêteurs affirment que leurs démarches se poursuivent, et ont demandé à toute personne ayant pu avoir été victime d'agression de se manifester.

«Nous ne partons pas. Les policiers continueront à être présents dans cette communauté, en plus d'y être visibles et d'y travailler d'arrache-pied pour assurer la sécurité», a assuré M. Blair.

Il a ajouté que certaines limites encadraient ce qu'il pouvait dire à propos de l'accusé, en raison des restrictions juridiques entourant les jeunes contrevenants.