Les ratés du moteur du luxueux camion de Guillaume Latendresse ont causé un petit émoi lorsqu'il a été révélé que le joueur des Sénateurs d'Ottawa avait été escorté par une voiture de la police de Montréal sur l'autoroute 10, jeudi soir.

C'est l'animateur Claude Poirier qui a annoncé la chose ce matin, sur les ondes de LCN, après qu'il eut, selon ses mots, «reçu une boîte vocale» sur laquelle une dame lui affirmait avoir reconnu le hockeyeur, la veille, alors qu'il roulait sur l'Autoroute 10 à Brossard, précédé par une voiture de patrouille.

En entrevue avec l'animateur, la dame a dit qu'elle revenait du spectacle de Coldplay lorsqu'elle a reconnu l'ex-porte-couleurs du Canadien au volant d'un camion GMC Yukon blanc immatriculé au Minnesota, où il jouait encore la saison dernière.

Il suivait, selon elle, la voiture en direction du Quartier DIX30.

Latendresse a-t-il bénéficié de son statut de vedette pour obtenir un traitement de faveur d'un policier du SPVM? C'est la question que se posaient la dame et l'animateur.

Mais selon le commandant du SPVM, Ian Lafrenière, il n'en est rien.

Il semble que Latendresse, qui s'apprêtait à emprunter le pont Champlain pour rentrer chez lui, ait demandé à un agent s'il pouvait l'escorter parce que son moteur avait des ratés. Il craignait de tomber en panne sur le pont, où il n'existe aucun espace de dégagement sécuritaire. Le policier a accepté et aurait fait demi-tour une fois sur la Rive-Sud pour rentrer à Montréal.

Ce n'est pas une pratique prônée par le manuel de police du SPVM, mais elle est jugée acceptable. C'est un service que rendent parfois les agents, à leur propre initiative, lorsqu'ils sont disponibles.