Le garçonnet de 5 ans qui a failli se noyer à la plage du parc Jean-Drapeau, le 18 juillet, est toujours entre la vie et la mort.

L'enfant, qui se trouvait à la plage avec 63 camarades du camp de jour Sunshine, géré par la paroisse Notre-Dame-de-la-Consolata dans Rosemont-La Petite-Patrie, a passé de six à huit minutes sous l'eau, selon les estimations des secouristes, avant d'être repêché par une monitrice du camp.

Il semble qu'il tenait la main de l'un des 21 accompagnateurs du groupe lorsqu'il l'a lâchée subitement, avant de disparaître du champ de vision de tous.

Lors de son transport vers le centre hospitalier, les ambulanciers d'Urgences-santé avaient réussi à obtenir un léger pouls.

Depuis, il est aux soins intensifs de l'hôpital de Montréal pour enfants, sous respirateur artificiel, dans un état toujours considéré comme critique, mais stable. L'enfant s'accroche à la vie, mais il est loin d'être tiré d'affaire. On lui a fait subir une batterie de tests pour savoir s'il conservera des séquelles de l'accident. Tous les résultats ne sont pas encore connus.

La direction du camp de jour Sunshine refuse d'accorder des entrevues, mais la plupart des parents des enfants qui le fréquentent disent qu'ils ont toujours confiance en ce petit organisme, qui leur a donné les explications appropriées.

La direction du parc Jean-Drapeau a pour sa part annoncé que, dorénavant, tous les enfants des camps de jour devront passer un court test de natation. Ceux qui ne savent pas nager devront porter une veste de flottaison.