Pourquoi Clémence Umugwaneza, jeune femme de 26 ans sans histoire, n'est-elle jamais rentrée au domicile familial, dans Ahuntsic-Cartierville, après être sortie pour aller marcher?

Cette question taraude les soeurs et la mère de Clémence Umugwaneza, portée disparue depuis le mercredi 11 janvier. Ce soir-là, à 20h50, elle a mis son long manteau noir et une tuque noire à paillettes, pris son iPod et annoncé à sa soeur Sabrina Uwera qu'elle allait marcher. Elle n'a plus donné signe de vie.

«Ma mère m'a appelée au travail vers 23h pour me dire que Clémence n'était pas rentrée et que ça l'inquiétait. J'ai fait le tour du quartier, des parcs, je suis même allée voir à l'hôpital du Sacré-Coeur», relate Clémentine Uwase, soeur de la disparue.

La police de Montréal a installé lundi un poste de commandement aux Galeries Normandie, rue de Salaberry, afin de recueillir de l'information de citoyens qui pourraient l'avoir aperçue. Des agents ont sillonné les rues du secteur et cogné à chaque porte, photos de la disparue en main, à la recherche d'indices. Un maître-chien a même participé à l'opération.

«Elle ne peut pas être allée très loin, elle a tout laissé ici. Elle n'a pris ni argent ni cartes, juste son iPod. Elle n'a pas de téléphone cellulaire», explique Clémentine.

Ses soeurs décrivent Clémence comme la fille «responsable» de la famille. Celle qui ne boit pas et ne découche pas, même quand elle est chez des copines.

«C'est ce qui nous ébranle le plus. Elle n'avait pas de mauvaises fréquentations ou d'ex-petit ami dérangeant. Elle a beaucoup de caractère et choisit très bien ses amis», poursuit Clémentine.

On dort peu et on prie beaucoup depuis mercredi dans le logement où vit cette famille d'origine rwandaise - la grand-mère, la mère, trois des quatre soeurs et le garçonnet de l'une d'elles.

«Nous avons appelé tout le monde dans notre entourage, elle n'est chez personne. S'il lui est arrivé quelque chose, ça ne peut être loin. Je suis persuadée que quelqu'un l'a vue», se désole la mère de la disparue, Redempta Umenezero, en étreignant son petit-fils qui, loin de comprendre le drame qui se joue, répète néanmoins le nom de sa tante Clémence comme pour l'appeler.

Les enquêteurs ont emprunté lundi l'ordinateur de la famille dans l'espoir d'y trouver une piste, comme une séance de clavardage entre la disparue et une personne inconnue.

Mais Sabrina croit qu'ils y trouveront peu de chose.

«Clémence et le clavardage, ça faisait deux. Elle n'ouvrait l'ordinateur que pour prendre ses courriels», dit-elle.

Clémence Umugwaneza mesure 1,70 m et pèse 90 kg. Elle a les cheveux crépus, brun foncé, coiffés à l'afro. Quiconque détient une information permettant de la retracer peut téléphoner à Info-Crime au 514-393-1133.

On dort peu et on prie beaucoup depuis mercredi dans le logement où cohabitent les dames de cette famille d'immigrantes rwandaises tricotée serrée, soit la grand-mère, la mère, trois des quatre soeurs, et le garçonnet de l'une d'elles.

«Tout le monde a été contacté dans notre entourage, elle n'est chez personne. S'il lui est arrivé quelque chose, ça ne peut être loin. Je suis persuadée que quelqu'un l'a vue», se désole la mère de la disparue, Redempta Umenezero, en étreignant son petit-fils qui, loin de comprendre le drame qui se joue, appelle néanmoins le nom de sa tante Clémence.

Les enquêteurs ont emprunté ce lundi l'ordinateur de la famille, dans le but d'y trouver une piste, comme une séance de clavardage passée entre la disparue et une personne inconnue.

Mais Sabrina croit qu'ils y trouveront peu.

«Clémence et le chat, ça faisait deux. Elle n'ouvrait l'ordinateur que pour prendre ses courriels», dit-elle.

Clémence Umugwaneza mesure 1,70 mètre, pèse 90 kilogrammes. Elle a une chevelure brun foncé volumineuse, de type afro. Quiconque détient une information permettant de la retracer peut téléphoner à Info-crime, au 514 393-1133.

Photo: Patrick Sanfaçon, La Presse

Clémence Umugwaneza