La police de Montréal lance un appel au public afin de faire avancer l'enquête sur la mort de Catherine Daviau qui a été victime du 25e homicide de l'année 2008, sur l'île de Montréal.

Il y a tout près de trois ans, le 11 décembre 2008, Mme Daviau a été retrouvée morte sur son lit, chez elle, dans l'arrondissement Rosemont-Petite-Patrie. Le cadavre de la jeune femme de 27 ans portait des marques de violence et des traces d'agression sexuelle.

La police rappelle qu'un incendie a été allumé au logement de Mme Daviau, sur la 5e Avenue. Les enquêteurs de la section des Crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) soupçonnent que l'agresseur a mis le feu à l'immeuble afin de masquer son crime.

Avant sa mort tragique, ce jour-là, Catherine Daviau avait passé la journée, comme d'habitude, à son lieu de travail dans l'ouest de l'île de Montréal. Vers 16h30, elle a quitté pour revenir à son domicile; elle serait arrivée à destination environ une heure plus tard.

L'enquête révèle que Mme Daviau a utilisé son appareil cellulaire peu après 17h30 pour communiquer avec une connaissance. L'appel logé au 911 par un voisin qui a signalé l'incendie a été relevé à 19h07.

À l'arrivée des pompiers, toutes les issues étaient fermées et verrouillées, ce qui laisse supposer que la victime a donné accès à son agresseur et qu'il n'y a pas eu d'effraction.

Le SPVM reconnaît qu'à ce jour, il n'existe aucune piste d'enquête solide pour élucider ce meurtre.

Des donateurs anonymes offrent, par l'entremise de l'organisme Jeunesse au Soleil, une récompense allant jusqu'à 5000 $ pour toute information menant à l'arrestation et à la condamnation d'au moins un suspect lié à ce drame.