Le détaillant Walmart et un de ses superviseurs font face à des accusations, au Nouveau-Brunswick, à la suite de l'électrocution d'un employé de 17 ans au magasin de Grand-Sault, plus tôt cette année.

Patrick Desjardins nettoyait le plancher mouillé du garage à l'aide d'une polisseuse lorsqu'il a reçu le choc mortel, le 5 janvier dernier.

L'organisme Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick, une société provinciale de la Couronne qui supervise l'application de la Loi sur l'hygiène et la sécurité au travail, allègue que l'entreprise n'a pas pris toutes les précautions raisonnables pour protéger son employé. De plus, l'employé utilisait un appareil inapproprié et une rallonge électrique défectueuse lorsque l'accident est survenu.

Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick affirme que la polisseuse n'avait pas été inspectée et était en mauvais état. L'organisme allègue aussi que le superviseur n'avait pas les qualifications requises pour occuper ses fonctions.

L'organisme précise qu'il a émis plusieurs ordonnances à l'endroit de Walmart à la suite de la mort de l'employé et que la compagnie s'y est conformée.

Réagissant aux accusations par voie de communiqué, Walmart a expliqué que «tout d'abord, nos pensées sont avec Patrick Desjardins et sa famille». L'entreprise explique également avoir entièrement collaboré avec l'enquête et «saisit toutes les opportunités pour comprendre et enquêter sur cet incident pour que de tels événements ne se reproduisent plus à l'avenir».

«La santé et la sécurité de nos employés est, et sera toujours, une priorité pour Walmart Canada. Nous consacrons beaucoup de temps, d'énergie et de ressources pour la mise en oeuvre de politiques visant à protéger la santé et la sécurité et à des fins de formation pour éviter des accidents.»