Un rapport concernant un écrasement d'hélicoptère en Alberta ayant coûté la vie à un Montréalais révèle que l'expérience du pilote, l'absence de casque et un problème avec une courroie abdominale ont contribué à l'accident.

Celui-ci est survenu en mai dernier lorsque l'hélicoptère, piloté par Jean-Luc Deba, s'est écrasé dans le Lesser Slave Lake en combattant des feux de forêt dans la région.

Barry Holt, du Bureau de la sécurité des transports, a précisé que M. Deba avait été sévèrement blessé à la tête et a noté que son casque se trouvait sur le siège arrière de l'hélicoptère Bell 212.

Le pilote, âgé de 54 ans, travaillait pour Campbell Helicopters à Abbotsford, en Colombie-Britannique, au moment de l'écrasement, alors qu'il déversait de l'eau sur le sinistre.

M. Holt a ajouté que le pilote n'avait pas beaucoup d'expérience dans la pratique de ce genre d'opérations et qu'il y avait beaucoup de fumée dans l'air, alors que la surface du lac était calme, ce qui peut également jouer un rôle pour l'orientation.

Un autre problème découvert par l'enquête du Bureau est que le bouton que le pilote peut simplement presser pour vider son réservoir d'eau s'il éprouve des problèmes n'avait pas été activé.

L'hélicoptère s'est écrasé à seulement 22 kilomètres à l'ouest de Slave Lake, une petite ville ravagée par les flammes.

L'ensemble des 7000 habitants de la municipalité a dû évacuer alors que les feux de forêt s'approchaient de la ville et ont consumé le tiers de ses bâtiments.