Les autorités entreprennent jeudi leurs recherches sur la ferme Shefford de Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie, en lien avec la disparition de Diane Grégoire, survenue il y a trois ans et demi.



En raison des mauvaises conditions météorologiques, les recherches se feront pour l'instant manuellement plutôt qu'avec de la machinerie lourde, a indiqué Gaétan Durocher, du Service de police de l'agglomération de Longueuil.

Les autorités devraient analyser une superficie de 10 000 pieds carrés du champ arrière de la ferme. La terre sera tamisée afin de vérifier s'il se trouve des ossements humains ou d'autres éléments pertinents.

M. Durocher a indiqué que des spécialistes, notamment des pathologistes ainsi que des anthropologues judiciaires, se joindront aux policiers à mesure que les recherches progresseront.

Selon lui, puisqu'il s'agit d'un travail de longue envergure, il faudra «plusieurs semaines» afin de compléter l'opération.

La police de Longueuil, appuyée par des policiers de la Sûreté du Québec, avait été amenée à cet endroit à la suite d'expertises poussées des éléments découverts au fil de l'enquête.

Les autorités avaient confirmé en début de semaine que le dossier entourant la disparition de Diane Grégoire était maintenant traité comme un cas d'homicide.

La femme de 51 ans est portée disparue depuis le 31 janvier 2008, après avoir présumément passé la journée aux Promenades Saint-Bruno, un centre commercial de la Rive-Sud de Montréal.

Son conjoint, Paul Laplante, est la dernière personne à avoir vu vivante Mme Grégoire.

Plusieurs battues ont eu lieu depuis la disparition de Mme Grégoire afin de la retrouver, sans succès.