La police de Gatineau a fait le point, jeudi matin, sur les deux enquêtes liées au meurtre de Valérie Leblanc, cette jeune femme de 18 ans retrouvée sans vie le 23 août dans un secteur boisé près du Cégep de l'Outaouais.



Des accusations pourraient être portées contre un des quatre jeunes qui s'en seraient pris au corps une fois le meurtre commis.

Le Service de police de Gatineau soumettra un dossier au Bureau du directeur des poursuites criminelles et pénales, afin de déterminer si des chefs d'accusation d'outrage à un cadavre et d'entrave au travail des policiers seront portés contre lui. Il est toutefois déjà établi que ce jeune n'est pas impliqué dans le meurtre de la jeune femme.

À la suite d'une enquête exhaustive, les policiers et les procureurs ont conclu que les gestes posés par trois autres jeunes ne constituaient pas d'infraction criminelle.

En ce qui concerne l'enquête pour homicide, la police de Gatineau affirme que plusieurs informations ont jusqu'ici été fournies. L'assistance du public a été demandée afin de retracer un témoin important, aperçu près des lieux du crime.

L'individu recherché est un homme blanc, âgé de 20 à 30 ans, mesurant environ six pieds et pesant 200 livres (90 kilos), aux cheveux noirs.

L'autopsie pratiquée sur le corps de Valérie Leblanc a révélé qu'elle est décédée d'un traumatisme crânien. La thèse du meurtre ne fait aucun doute.

Les funérailles de Valérie Leblanc ont été célébrées mercredi en la cathédrale Saint-Joseph-de-Gatineau.