Trente-neuf ans après la tragédie, une vigile sera tenue à Montréal jeudi soir pour commémorer l'un des incendies criminels les plus meurtriers de l'histoire canadienne.



Des survivants et des proches des victimes de l'incendie du Blue Bird Café en 1972 se réuniront sur le site pour réclamer un monument commémoratif permanent d'ici l'an prochain, 40e anniversaire de l'évènement.

Trente-sept personnes avaient été tuées dans l'incendie survenu le 1er septembre 1972 et plus de 50 autres avaient été blessées.

Environ 200 personnes étaient entassées dans le Wagon Wheel, une boîte de nuit située au-dessus du Blue Bird Café, lorsqu'un incendie a été intentionnellement allumé dans les escaliers qui constituaient l'entrée principale de l'établissement.

Le brasier avait été déclenché par trois hommes ivres qui étaient furieux d'avoir été expulsés de la boîte de nuit.

Il n'y avait pas suffisamment de sorties de secours et plusieurs personnes sont mortes asphyxiées par la fumée. Plusieurs personnes ont survécu en se jetant par les fenêtres du bar, situé au deuxième étage.

L'incendie avait mené à la création de normes de sécurité plus rigides dans les lieux publics de Montréal