Le Barreau du Québec estime qu'il est impératif que les prochains juges nommés à la Cour suprême du Canada soient bilingues et en mesure d'entendre une cause sans l'aide d'un interprète.

Le bâtonnier du Québec, Me Louis Masson, a réitéré sa position jeudi alors que le processus visant à pourvoir les postes qui se libéreront avec les départs prochains à la retraite des juges Ian Binnie et Louise Charron se poursuit.

L'organisme dénonce également le fait qu'il n'y a toujours pas d'obligation dans la législation fédérale pour les neuf juges qui siègent actuellement à la Cour suprême de maîtriser les deux langues officielles du pays.

Le directeur général du Barreau, Me Claude Provencher, rappelle que le droit d'être entendu par un juge en français ou en anglais est fondamental, ajoutant que la confiance du public à l'égard du système de justice augmente lorsque l'information ne transite pas par un tiers.

Le Barreau du Québec est l'Ordre professionnel de quelque 24 000 avocats et avocates qui exercent partout dans la province.