Les chefs de police du Canada demandent à Ottawa de modifier la loi pour permettre aux autorités policières d'obtenir un accès occasionnel aux messages texte, aux appels cellulaires, aux courriels et aux services de localisation des appareils BlackBerry.

La requête fait partie d'une résolution adoptée lors de la conférence annuelle de l'Association canadienne des chefs de police, qui se terminait mercredi à Windsor, en Ontario.

Les chefs ont indiqué que le Canada traînait de la patte par rapport à d'autres pays du G8 en la matière.

La police dit vouloir être en mesure de recevoir des communications des fournisseurs d'accès Internet lors d'enquêtes.

Le chef adjoint Bob Downie de Saanich, en Colombie-Britannique, a expliqué que cela nécessiterait que les appareils soient construits pour que leurs communications puissent être interceptées.

Pour l'instant, ajoute-t-il, les criminels disposent d'un moyen de communication sécuritaire auquel la police ne peut accéder.

Selon lui, les criminels privilégient ces méthodes de communication, puisqu'elles leur ont permis de disposer d'un moyen sécurisé pour communiquer entre eux, et qu'ils se sentent ainsi invulnérables lorsqu'ils mènent des activités criminelles.

Une autre résolution demande que la réglementation soit changée pour que les noms des personnes appelant le 911 soient affichés.