Une femme qui a faussement prétendu avoir été victime d'une agression sexuelle dans une halte routière le mois dernier a comparu, mardi, au palais de justice de Québec, pour faire face à une accusation de méfait public.

Avant de revenir en cour, mardi prochain, Vanessa Roussel devra subir une évaluation sur son aptitude à comparaître, son avocat ayant affirmé qu'elle souffrait de problèmes de santé mentale en raison d'une médication inadéquate. Cette demande a été acceptée par la Couronne et le juge.

La jeune femme de 21 ans, originaire du Nouveau-Brunswick, alléguait que deux suspects s'étaient approchés d'elle dans une halte routière à Saint-Michel-de-Bellechasse, le long de l'autoroute 20, avant de la forcer à se diriger vers un secteur boisé voisin où ils l'avaient violée à la pointe d'un couteau.

La semaine suivante, la Sûreté du Québec (SQ) avait publié sur son site Internet les portraits-robots des deux présumés suspects.

En fin de journée, lundi, la SQ avait procédé à l'arrestation de Vanessa Roussel. L'agent Richard Gagné a expliqué qu'en cours d'enquête, les policiers ont douté de la véracité des affirmations de la jeune femme.

L'analyse d'éléments de preuve recueillis sur les lieux de la présumée agression et ailleurs a incité les policiers à interroger de nouveau la dame lundi; les échanges ont mené à son arrestation et à son incarcération.