La police de Laval a fait feu mardi après-midi sur l'homme possiblement armé qui était barricadé depuis l'aube dans sa résidence du quartier Duvernay.

«Vers 16h15, l'individu est sorti de son domicile très rapidement et a foncé sur les policiers en pointant une arme sur eux», a dit l'agent Franco Di Genova, porte-parole du Service de police de la Ville de Laval.

«Il y a eu un échange de coups de feu; le policier n'a pas été atteint, mais l'individu l'a été», a-t-il ajouté, précisant qu'il ignorait pour l'instant le nombre de balles tirées. L'homme de 36 ans a été conduit à l'hôpital. 

L'enquête a été transférée à la Sûreté du Québec en vertu de la politique ministérielle. «L'homme n'est pas décédé», a indiqué Benoît Richard, porte-parole de la SQ, à 17h45 mardi. D'autres détails suivront.

Tout a débuté vers 4h45 du matin lorsque les policiers ont reçu un appel pour un épisode de violence conjugale survenu dans une résidence de la rue Plessis, située au coeur d'un secteur résidentiel paisible. L'endroit se trouve à un jet de pierre d'une école élémentaire et d'un boisé.

À l'arrivée des policiers, une femme dans la trentaine est sortie du jumelé, avec un jeune enfant dans les bras.

C'est elle qui aurait alerté les autorités, à la suite d'une altercation avec son conjoint. «Lors d'un interrogatoire, la femme a affirmé aux policiers que l'homme avait une carabine en sa possession», a indiqué en matinée l'agent Franco Di Genova, de la police de Laval.

Les policiers ont alors dépêché des renforts sur place, notamment des agents du Groupe tactique, en plus de boucler un imposant périmètre. Par précaution, les habitants d'une dizaine de résidences voisines ont été évacués. Environ 30 personnes ont été prises en charge par les autorités et conduites dans un centre communautaire du secteur. Les élèves de l'école Boisjoli ont aussi été évacués.

Les policiers ont tenté de dialoguer et de raisonner le Lavallois. En matinée, quelques brefs contacts téléphoniques ont été établis, mais l'homme aurait raccroché chaque fois. La communication se serait améliorée en après-midi, mais l'homme aurait arrêté de collaborer plus tard en après-midi, selon l'agent Di Genova.

Le suspect barricadé n'est pas connu des policiers. Une rupture pourrait expliquer la tournure des événements.