Claude Bilodeau, cet homme qui aurait enroulé une jeune femme des pieds à la tête dans une pellicule de plastique avant de l'agresser, restera détenu d'ici son procès.

La juge de la Cour du Québec Lori Weitzman a refusé de libérer l'homme de 46 ans pour des motifs de protection du public et de confiance du public en l'administration de la justice. L'accusé, assis dans le box, a gardé les yeux rivés au sol durant toute la durée du jugement.

«M. Bilodeau a des antécédents en semblables matières et est sous enquête à l'heure actuelle dans d'autres dossiers», a dit le procureur de la Couronne, Me Éric Laporte, à sa sortie de la salle de cour.

L'accusé a remercié la magistrate avant de reprendre le chemin des cellules. L'un de ses avocats, Me Yves Ménard, a demandé à ce que le procès se déroule le plus tôt possible.  Le présumé agresseur reviendra en cour le 23 février pour fixer une date de procès.

Claude Bilodeau a subi son enquête caution plus tôt cette semaine, lors de laquelle la Couronne a longuement fait témoigner la policière Claudette Hamelin de la Division des crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal, sur les circonstances de l'agression. De son côté, la défense avait alors fait témoigner son client.

Un interdit de publication nous empêche de dévoiler la teneur de ces témoignages.

La photo du présumé agresseur sexuel a été diffusée par la police de Montréal plus tôt ce mois-ci, dans l'espoir de retrouver d'autres victimes.

Les faits reprochés à ce résident de Saint-Éloi dans le Bas-Saint-Laurent se seraient produits le 29 janvier dernier dans un motel de l'est de Montréal. Le quadragénaire y aurait attiré sa victime, âgée de 28 ans.

Claude Bilodeau est accusé d'agression sexuelle, de séquestration et de vol simple.  Il a été condamné à deux reprises dans le passé pour des agressions sexuelles commises dans les années 1990.  Il a également des antécédents de voies de fait, menaces et harcèlement. Ces infractions sont survenues au début des années 2000.