La Québécoise Nathalie Morin, qui se dit retenue contre son gré et séquestrée par son mari depuis cinq ans en Arabie saoudite, obtient l'appui d'un influent groupe de défense des droits humains, le Human Rights Watch.

La mère de la femme de 26 ans, Johanne Durocher, se dit encouragée par ce soutien qui pourrait l'aider dans ses démarches visant à faire rapatrier sa fille et ses trois enfants au Canada. Depuis plusieurs années, elle réclame vainement du gouvernement canadien qu'il fasse pression sur les autorités saoudiennes.

Le gouvernement Harper réplique qu'il ne peut aller à l'encontre des lois qui existent dans ce pays musulman. Les sympathisants de Nathalie Morin affirment qu'elle est victime d'une loi saoudienne, la tutelle masculine, qui opprime les femmes et restreint leur liberté de mouvement.

Entre-temps, Nathalie Morin soutient que ses trois enfants sont mal nourris, et que sa propre santé physique et mentale dégénère. Selon sa mère, elle entretien parfois des idées d'automutilation.

Johanne Durocher demeure optimiste, et souhaite que les partis d'opposition à Ottawa ramènent le dossier à l'avant-scène, puisqu'elle n'a plus aucun contact avec le gouvernement.