L'archevêque d'une église orthodoxe canadienne a été accusé sous deux chefs d'agression sexuelle après s'être livré à la police de Winnipeg.

Kenneth William Storheim, qui dirige l'archidiocèse du Canada au sein de l'Église orthodoxe d'Amérique, est accusé d'agressions «historiques» sur deux personnes.

La constable Natalie Aitken a indiqué jeudi ne pas pouvoir entrer dans les détails de la cause ou de l'enquête.

Elle a fait valoir que la priorité est de protéger l'identité des victimes présumées.

Une ordonnance de non publication a été émise.

Un groupe militant de la Californie, appelé Survivors Network of Those Abused by Priests, a indiqué que les requérants étaient deux hommes qui étaient d'âge mineur quand Kenneth William Storheim travaillait en tant que recteur à Winnipeg entre 1984 et 1987.

L'accusé de 64 ans avait été précédemment curé en Alberta, en Caroline du Nord, à London en Ontario, et dans d'autres secteurs, selon une biographie publiée sur le site web de l'église. Il est devenu évêque auxiliaire à Edmonton en 1987 et a été élevé au rang d'archevêque 20 ans plus tard.

La police de Winnipeg a dit ne pas être au courant d'autres plaintes, mais n'exclut pas une poursuite de l'enquête, invitant toute personne ayant de l'information à se manifester.

Kenneth William Storheim a publié une lettre sur le site web de l'archidiocèse en octobre, disant s'absenter pour des raisons de santé. Une semaine plus tard, des responsables de l'église ont indiqué que l'accusé était en congé en raison de l'enquête dont il faisait l'objet.

Il a été relâché en attendant sa prochaine comparution.