Le chef de police de Winnipeg promet de faire tout ce qui est en son pouvoir afin de résoudre la série de fusillades qui a fait deux morts en plus de blesser grièvement une adolescente de 13 ans dans un quartier malfamé de la capitale manitobaine samedi soir.

Keith McCaskill a affirmé lundi que ces crimes étaient horribles et que ses agents s'engageaient à tout mettre en oeuvre afin de traduire le ou les coupable(s) en justice. Il s'est dit confiant de pouvoir y arriver.

Les forces policières ignorent s'ils sont à la recherche d'un suspect qui aurait agi seul ou d'un groupe d'individus. Ils n'ont pu établir aucun lien entre les trois victimes.

Les policiers ont reçu des descriptions très variées d'un suspect qui a été décrit tantôt comme un homme, tantôt comme une femme. Certains ont affirmé aux agents que le suspect se déplaçait à vélo et qu'il avait en sa possession un fusil de puissant calibre tronçonné.

Pour le moment, les enquêteurs savent que les coups de feu ont été tirés à trois endroits du quartier William Whyte dans un intervalle de 35 minutes.

Les deux morts ont été identifiés par les policiers lundi. Il s'agit de Ian Layton MacDonald, 52 ans, et de Thomas Beardy, 35 ans.

La condition de la jeune fille, dont l'identité n'a pas été dévoilée par les autorités policières, est passée de critique à stable lundi.

Le fait que ces fusillades semblent aléatoires demeure l'aspect le plus inquiétant pour les résidants de cette partie dure du nord de Winnipeg, pourtant habitués aux règlements de compte entre les groupes rivaux.

Les policiers avaient déjà renforcé la présence policière dans les rues du quartier, lundi. Une résidante, Annette Champion-Taylor, a d'ailleurs remarqué qu'il y avait plus de voitures qui patrouillaient dans les rues.

Le gouvernement néo-démocrate du Manitoba a pour sa part offert un soutien additionnel aux forces policières de Winnipeg. Les détails de l'aide consentie n'ont toutefois pas été précisés.