Plus d'une semaine après que les autorités eurent émis un mandat pancanadien contre le délinquant sexuel Graham James, son avocat dit que l'ancien entraîneur de hockey est disposé à faire face aux neuf nouvelles accusations.

James, dont le dernier lieu de résidence connu était Guadalajara au Mexique, n'a pas été vu depuis que la police de Winnipeg a déposé des accusations pour sévices sexuels, fondées sur des allégations de trois nouveaux plaignants.

Mais l'avocat Evan Roitenberg a indiqué à La Presse Canadienne que son client voulait coopérer avec les autorités - et qu'il le fera.

Me Roitenberg a dit avoir eu des discussions avec les autorités et à sa connaissance, «les choses devraient être là où elle doivent être en ce moment».

L'avocat ne veut pas révéler l'endroit où se trouve James ou encore donner un délai pour le plaidoyer de son client face aux nouvelles accusations.

«Est-ce que j'ai une idée du délai? Oui. Est-ce que je vais en discuter davantage? Non», a déclaré Me Roitenberg.

Depuis que le mandat a été émis la semaine dernière, la police, le bureau du Procureur du Manitoba et les représentants fédéraux ont refusé de commenter tout aspect du cas de James, incluant la possibilité de formuler une demande d'extradition au Mexique.

James a plaidé coupable en 1997 à des accusations pour une centaine d'agressions sexuelles commises sur deux adolescents qui étaient sous son influence, dont l'ancien joueur de la LNH Sheldon Kennedy. Il a été condamné à trois ans et demi de prison et a obtenu un pardon très controversé en 2007.

L'an dernier, l'ancienne vedette de la LNH Theoren Fleury a publié une autobiographie dans laquelle il allègue que James l'a également agressé dès l'âge de 14 ans.

Selon des accusations déposées à Winnipeg la semaine dernière, deux autres plaignants ont également affirmé avoir été victimes de sévices.