Une enseignante d'éducation physique dans une école secondaire de la Rive-Nord soupçonnée d'avoir entretenu une relation inappropriée avec un élève a vu son procès reporté après que la Couronne eut annoncé avoir une preuve d'ADN contre elle.

Le procès de Tania Pontbriand, 39 ans, devait commencer, mercredi, au palais de justice de Saint-Jérôme. La défense a toutefois demandé le report de la cause, le temps d'analyser une nouvelle preuve transmise par la Couronne.

«Cette nouvelle preuve est d'une grande importance pour la suite de la cause. Nous verrons si la défense veut toujours aller en procès après l'avoir étudiée», a dit la procureure de la Couronne, Me Claudia Carbonneau, aux médias présents, mercredi, au palais de justice de Saint-Jérôme. Il s'agirait d'une preuve d'ADN de l'accusée trouvée sur une pièce de tissu appartenant à la victime alléguée, selon nos informations.

Tania Pontbriand est inculpée de trois chefs d'accusation d'ordre sexuel. La Couronne lui reproche d'avoir eu des contacts sexuels avec un adolescent alors qu'elle se trouvait en situation d'autorité. Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés entre 2002 et 2004. Elle était alors enseignante d'éducation physique et de leadership à l'école secondaire anglophone Rosemère High School. La victime alléguée avait 15 ans lorsque cette relation inappropriée aurait débuté.

L'enseignante aurait mis fin à la relation en 2004. Sa victime alléguée - aujourd'hui âgée dans la vingtaine - a porté plainte à la police trois ans plus tard. L'accusée a plaidé non coupable à ces accusations en juillet 2008. Elle reviendra en cour le 24 novembre pour fixer une nouvelle date de procès.

La commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier a suspendu l'enseignante jusqu'à ce qu'un verdict soit rendu dans cette affaire.