Le résident d'Ottawa âgé de 20 ans arrêté lors d'une rafle antiterroriste de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour des accusations non reliées de voies de fait devra revenir en cour vendredi.

L'audience de mardi sur la libération sous caution pour cet employé d'un centre d'appels a été reportée à vendredi, jetant peu d'éclairage sur cette mystérieuse histoire comprenant l'arrestation de trois autres hommes pour des accusations reliées au terrorisme.

Plus d'une vingtaine de jeunes supporters étaient présents mardi au palais de justice d'Ottawa, incluant un groupe de jeunes musulmanes. Ces dernières ont échangé des histoires sur la difficulté d'être une jeune musulmane, tandis que les hommes se rassemblaient autour d'un exemplaire d'un journal local traitant de l'affaire.

Trois autres individus sont sous les verrous après une enquête d'un an de la GRC, le Service canadien du renseignement de sécurité et d'autres organisations.

Hiva Mohammad Alizadeh, âgé de 30 ans, et Misbahuddin Ahmed, âgé de 26 ans, tous deux d'Ottawa, et Khurram Syed, âgé de 28 ans, de London, en Ontario, sont accusés en vertu de la Loi antiterroriste.

Il ont été arrêtés après que la police eût saisi plus de 50 cartes de circuits imprimés supposément conçus pour servir de détonateurs à distance pour des engins explosifs, ainsi que des vidéos, de la littérature terroriste et des documents relatifs aux bombes.

La police affirme que le complot terroriste s'étendait d'Ottawa à l'Afghanistan, Dubaï, l'Iran et le Pakistan. Il n'y a cependant pas eu de déclaration officielle sur les cibles présumées.