Trois personnes sont mortes sur les routes du Québec depuis le début des vacances de la construction. Le premier accident est survenu vers 21h samedi dans la municipalité de Saint-Paul, dans les Laurentides. Une automobiliste qui circulait sur la route 158 a empiété sur la voie inverse et heurté l'arrière d'un camion semi-remorque. La mort de la conductrice de l'automobile, dans la quarantaine, a été constatée à l'hôpital.

Vers 3h45 du matin, une femme de 26 ans de la Rive-Sud est morte dans un accident dans le secteur du campement de l'Eastmain-1-A, en Abitibi. La voiture dans laquelle elle prenait place a fait une sortie de route. Un homme qui se trouvait également à bord a subi des fractures, mais on ne craint pas pour sa vie. Selon la Sûreté du Québec (SQ), l'alcool pourrait être en cause.

Le troisième accident a eu lieu dans la municipalité de Lorrainville, dans la MRC de Témiscamingue. Un homme de 20 ans originaire de la région de Gatineau est mort après avoir fait une sortie de route sur la route 382. La SQ n'écarte pas l'hypothèse selon laquelle l'alcool ou toute autre drogue soit en cause.

Noyade dans les Laurentides

Un homme de 81 ans s'est noyé dimanche matin dans le lac Creux, dans la municipalité de Lantier, près de Sainte-Agathe-des-Monts. Il se trouvait à bord d'un catamaran, et ne portait pas de gilet de sauvetage. L'embarcation a chaviré alors qu'elle était à moins de 100 mètres de la rive. La Sûreté du Québec a repêché son corps dimanche en début de soirée. «Les causes de la noyade restent à déterminer, indique le sergent Richard Gagné de la Sûreté du Québec. Il faudra voir si l'homme s'est cogné la tête, ou si une autre raison explique sa noyade.»

L'incident survient au milieu de la Semaine nationale de la prévention de la noyade. Il s'agit de la 53e noyade cette année au Québec. Ce chiffre est de 40% supérieur à celui des noyades recensées à pareille date l'année dernière.

Selon la Société de sauvetage, l'alcool est en cause dans le tiers des noyades. Et dans plus de deux noyades sur trois, la victime ne portait pas ou portait mal son gilet de sauvetage.