On en sait désormais un peu plus sur l'écrasement d'avion survenu tard mercredi soir dans une région boisée à Saint-Honoré, au Saguenay/Lac-Saint-Jean.

Après que la police ait indiqué qu'il n'y a pas un mais bien deux survivants, la corporation minière Iamgold a annoncé jeudi que les deux personnes blessées sont deux de ses employés. L'entreprise préfère pour l'instant ne pas divulguer leur nom, pour des raisons de respect de la vie privée.

Par ailleurs, l'entreprise a indiqué que l'accident est survenu près de sa mine Niobec au nord de Chicoutimi.

Quant aux personnes décédées dans l'appareil, il s'agit des pilotes qui étaient tous deux âgés dans la vingtaine. L'un des deux était originaire de Baie-Comeau. Ils ne sont pas des employés de la corporation minière, selon l'entreprise. Leur identité n'a pas été dévoilé par les autorités.

Un appel de détresse a été capté vers 22h45 mercredi à la base aérienne des Forces canadiennes à Trenton, en Ontario. Une opération de recherche et sauvetage a alors été déclenchée et l'appareil et ses occupants ont été localisés vers 4h45, jeudi matin.

Un appareil des Forces armées ainsi que des motoneiges de la Sûreté du Québec (SQ) et des bénévoles ont participé aux recherches.

L'avion, un Kingair, était parti de Val-d'Or, en Abitibi, et devait atterrir à l'aéroport de Saint-Honoré.

Hélène Nepton, porte-parole de la SQ, a expliqué qu'une enquête a été instituée. D'une part, le Bureau de la sécurité des transports (BST) tentera de déterminer les causes de cet écrasement. D'autre part, la Sûreté du Québec examinera le dossier de près pour vérifier s'il comporte ou non un aspect criminel et collaborera avec le coroner afin de déterminer les causes des décès.