Les dernières frasques de Dave Hilton lui valent de rester en prison et pourraient coûter 5000$ à son père.

Mercredi après-midi, au terme d'une longue enquête sur son cautionnement, la juge Dominique Larochelle a refusé de donner une «dernière chance» à l'ex-boxeur. «Je crois que vous êtes incapable de respecter les conditions. Ce n'est pas une question de mauvaise volonté, mais je constate votre incapacité à faire les bons choix», a dit la juge.

Le week-end dernier, Hilton a brisé toutes les conditions qui lui avaient été imposées: il s'est trouvé en état d'ébriété (alors qu'il ne devait pas consommer) avec Joanna Colavecchio (avec qui il ne devait pas communiquer) à Laval (où il ne devait pas aller).

Il est en outre accusé de voies de fait et de menaces à l'endroit de Mme Colavecchio, son ex-conjointe. Hilton a expliqué que c'est elle qui a fait des pieds et des mains pour le revoir. Elle ne pouvait vivre sans lui et menaçait de se suicider. Depuis juillet dernier, la femme de 49 ans, Mme Colavecchio, qui est maniacodépressive et a des problèmes de consommation, avait laissé plusieurs messages téléphoniques en ce sens à l'avocat de Hilton, Me Clemente Monterosso. La juge a entendu ces messages, mercredi, mais elle a signalé que ce sera au juge du procès de trancher.

Après s'être fait refuser la liberté, Hilton a décidé de plaider coupable à toutes les accusations de bris de conditions. Me Monterosso suggère de lui infliger 15 jours de prison par accusation. Le procureur de la Couronne, Pierre-Luc Rolland, fera ses observations sur la peine lundi prochain. Il a demandé la confiscation du cautionnement de 5000$ consenti en mai dernier par Dave Hilton père en garantie du bon comportement de son fils. Le père pourrait donc être contraint de débourser cet argent, si le juge en décide ainsi.