Les tensions semblent toujours vives dans la communauté mohawk de Kanesatake, au nord-ouest de Montréal, alors que le Conseil de bande accuse la Sûreté du Québec de ne pas faire son travail adéquatement.

Le corps policier réplique qu'il effectue son travail comme il se doit.

Le conseil de bande condamne, dans un communiqué diffusé mercredi, les actes de certains membres de la communauté à la suite des événements qui ont eu lieu tôt lundi matin.

Un incendie suspect a détruit une résidence familiale, située sur la route 344. La Sûreté du Québec (SQ) n'avait pas exclu l'hypothèse d'un incendie criminel. La résidence est une perte totale.

Le feu est survenu après que des agents de la SQ eurent visité la maison deux fois dimanche soir à la suite de deux appels pour voies de fait.

Par ailleurs, un camion a été embouti sur la route de Kanesatake, dans la nuit de lundi.

Dans les deux cas, la porte-parole de la SQ, Martine Isabelle, précise que l'enquête se poursuit et il n'y a toujours pas d'arrestations en rapport avec ces événements.

Le Conseil des Mohawks soutient que la Sûreté du Québec n'assure pas le maintien de l'ordre sur une base régulière sur le territoire de Kanesatake, ce qui permet à des incidents mineurs de dégénérer. Ces derniers événements, selon le conseil, surviennent à la suite d'une longue série d'incidents.

Pour sa part, la SQ réplique qu'elle assume pleinement sa responsabilité d'assurer la sécurité sur tout le territoire du Québec, y compris celui de Kanesatake.

Le Grand chef Sohenri:se Nicholas affirme que la population en a assez de cette situation. La Presse Canadienne a tenté de joindre le Grand chef Nicholas, mais il se trouvait à Québec.